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J'avais promis que je partagerais des textes de temps en tem..

J'avais promis que je partagerais des textes de temps en temps ici. Voilà le premier que j'ai écrit sur notre forum. C'est pas parfait et sûrement il y a encore quelques fautes ou maladresses. 🤷‍♀️ Comme je l'expliquais, c'est une sorte de défi pour s'amuser. On doit écrire un court texte dans un temps imparti en se basant sur une image choisie pour nous. Sur la version originale de mon texte, je m'étais imposée 15min d'écriture sur téléphone. Avant de poster ici, je l'ai bien sûr un peu remanié et corrigé. L'artwork choisi pour ce défi représentait une route traversant une plaine rouge, et une grosse planète en arrière-plan (je ne peux pas le partager ici, il ne m'appartient pas). De quoi je me suis inspirée pour écrire ça, d'après toi ? Enjoy : À perte de vue, les étoiles faisaient des petits points blancs sur le fond tout mauve du ciel ; il devait être midi, pourtant. Dans l’horizon spatial, je pouvais apercevoir la Voie Lactée qui s’étendait au-dessus de nous comme une manière de pont nébuleux. Nous étions à plusieurs années-lumière de la Terre. Des vaisseaux de toutes sortes filaient et zigzaguaient comme des abeilles depuis la cité derrière nous jusqu’à la station Ohna, puis vers la planète PX-462. Il y en avait de très grands, pour le commerce, d’autres très minables que José aimait appeler des « pétrolettes », et toutes sortes de recycleurs, de frégates et – chose incroyable pour nous trois, de croiseurs. Je les regardais passer, exaspéré et crevant de froid sur le bord d’une route perdue dans ce vaste désert rouge où on avait atterri en urgence. Parfois, une navette automatique nous dépassait dans un sifflement en continuant sa longue route vers la ville. - Le réacteur a complètement lâché, annonça José en frottant son visage couvert de suie avec ses grosses mains gantées. Je levai les yeux. La pensée que cette vieille boîte de conserve nous lâche à nouveau au milieu de nulle part m’irritait. J'avais pourtant dépensé ma dernière prime pour la réparer deux mois plus tôt ; on ne bouffait plus que des œufs depuis. José n’arrivait à joindre personne ; Pam était partie chercher un remorqueur à pied il y a plus de trois heures. Nous l'attendions là comme deux cons. J’allumai une cigarette et m’allongeai sur le métal rouillé de notre vaisseau. Un air d’harmonica me revînt en tête ; je le sifflai, mais José m’ordonna de fermer ma gueule car ça le déconcentrait pendant son travail. J'entendis le cliquetis furieux de sa caisse à outils, puis un grand "putain". Vieux con hirsute, c’est qu’il aimait l’ESC-Tanit mieux que sa femme ! Je crachai des tourbillons de fumée blanche pour m’amuser, sans plus parler. À force de fixer les lumières clignotantes des vaisseaux, j’en attrapais mal à la tête. Je me redressai en soufflant. Plus bas, dans le lointain où la route semblait se terminer, PX-462 m’attendait. Elle était belle, avec son halo blanc et ses larges disques bleus et gris. C’est là-bas que je devais retrouver Julia.

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